Jeux Olympiques: la vidéosurveillance algorithmique entre les mains de quatre entreprises

Jeux Olympiques: la vidéosurveillance algorithmique entre les mains de quatre entreprises

technology By Jan 09, 2024 No Comments

Les Jeux Olympiques de Paris et la vidéosurveillance algorithmique

À moins de 200 jours des Jeux Olympiques de Paris, le ministère de l’intérieur a attribué le marché public de la vidéosurveillance algorithmique à quatre entreprises, pour un montant total de 8 millions d’euros.

La vidéosurveillance intelligente au service de la sécurité

Les caméras dites “intelligentes” sont autorisées par la loi olympique de 2023 pour repérer des événements à risque tels que les ‘mouvements de foule’ suspects.

Elles utilisent des algorithmes qui se nourrissent d’images de caméras et de drones pour détecter les événements potentiellement à risque tels que les ‘départs de feux’ ou ‘la présence d’une personne dans une zone interdite’.

Les entreprises sélectionnées pour la vidéosurveillance algorithmique

Quatre entreprises ont été retenues pour ce projet : Wintics, basée à Paris, Videtics, située dans la technopôle de Sophia-Antipolis près de Nice, Orange Business, localisée en Seine-Saint-Denis, et Chapsvision, spécialiste de l’analyse de données basé dans les Hauts-de-Seine.

Une alternative française à Palantir

Chapsvision offre une solution alternative française au géant américain Palantir, spécialisée dans l’analyse de données. Ses technologies seront utilisées pour assurer la sécurité des Jeux Olympiques de Paris.

Limites et engagements du gouvernement

Les événements sous surveillance devront être détectés sans recourir à des techniques de reconnaissance faciale ou de biométrie, conformément à l’engagement du gouvernement.

Une surveillance controversée

Une enquête du site d’investigation Disclose parue en novembre a révélé que les forces de l’ordre françaises ont acquis en 2015, “en secret”, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam, spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la vidéosurveillance algorithmique et aujourd’hui détenue par le géant japonais Canon.

Conclusion

La vidéosurveillance algorithmique entre les mains de ces quatre entreprises soulève des questions sur la protection de la vie privée et la limitation des libertés individuelles, alors que les autorisations sont accordées à l’approche des Jeux Olympiques de Paris.

Source: bfmtv

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