Twitter (X) a licencié 80% de ses ingénieurs dédiés à la modération
Depuis sa reprise en main par elon musk, une série de coupes a touché les effectifs de modération de Twitter (X). Cette décision stratégique a également conduit à la réintégration de nombreux comptes précédemment suspendus.
Les conséquences de la reprise en main par elon musk
Depuis son acquisition par Elon Musk, Twitter, désormais renommé X, a résilié plus de 1 200 postes dans le monde au sein des équipes chargées de lutter contre les contenus abusifs en ligne. ces actions ont été confirmées par de nouveaux chiffres publiés par le régulateur de l’internet australien.
Un impact néfaste sur la diffusion de contenus préjudiciables
La eSafety Commission a mentionné que les “coupes sombres” effectuées par X ont entraîné la pire des situations concernant la diffusion de contenus préjudiciables. L’influence néfaste de ces coupes sur la plateforme est devenue préoccupante.
Une attention particulière sur X
ces derniers mois, l’autorité de régulation s’est fortement concentrée sur X. Elle a souligné que son acquisition par Elon Musk avait coïncidé avec un pic de “toxicité et de haine” sur le réseau social, anciennement connu sous le nom de Twitter.
La révélation des chiffres
La eSafety Commission a obtenu une liste détaillée des ingénieurs en logiciels, des modérateurs de contenu et des autres membres du personnel de sécurité travaillant chez Twitter. ces chiffres ont été rendus publics pour la première fois.
Des départs massifs
Les chiffres ont démontré que 1 213 spécialistes du personnel de modération, y compris des sous-traitants, ont quitté X depuis son acquisition par elon musk. Le nombre d’employés dans ce domaine a chuté de 30%, passant de 4 062 à 2 849 entre octobre 2022 et mai 2023.
Une baisse considérable des effectifs dédiés à la modération
Concernant les ingénieurs dédiés à la modération, les coupes ont été encore plus drastiques, avec un départ de 80% d’entre eux. Le nombre est passé de 279 personnes à seulement 55 personnes.
Les réactions de la commissaire du régulateur australien
Julie Inman Grant, commissaire du régulateur australien et ancienne employée de Twitter, a fait part de ses préoccupations. Elle a souligné que ces départs engendraient une diminution considérable des défenses de la plateforme, facilitant en conséquence l’introduction de récidivistes sur celle-ci.
La régulation des réseaux sociaux en Australie
L’Australie a joué un rôle prépondérant dans la régulation des réseaux sociaux au niveau mondial. Elle a contraint les entreprises technologiques à expliquer comment elles s’attaquent à des problèmes tels que les discours haineux et les atteintes sexuelles sur mineurs.
Les mesures prises par la eSafety Commission
En octobre, la eSafety Commission a infligé à Twitter une amende de 610 500 dollars australiens, soit 410 000 dollars américains, pour ne pas avoir clairement montré son engagement à lutter contre la proliferation de contenus d’agressions sexuelles sur mineurs.
La riposte de Twitter
Twitter a décidé d’ignorer la date limite pour payer l’amende, lançant par la suite une action en justice pour la faire annuler. La société n’a pas répondu à la demande de commentaire de l’AFP, envoyant à la place une réponse automatisée disant “occupé pour l’instant, veuillez revenir plus tard”.
Conclusion
La situation actuelle de Twitter (X) reflète la complexité des enjeux liés à la gestion des contenus abusifs en ligne. Les décisions stratégiques prises depuis l’acquisition par Elon Musk soulèvent des questionnements sur l’impact de ces choix et les défis à venir pour maintenir un environnement en ligne sûr et respectueux.
Source: bfmtv
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