Espace : « Aucune chance » pour un alunissage en douceur après une fuite de carburant
Une mission historique visant à réaliser le premier atterrissage d’un engin américain sur la Lune depuis plus de 50 ans se retrouve compromise. L’alunisseur privé américain, ayant connu des problèmes en vol peu après son décollage, voit ses espoirs d’un alunissage en douceur anéantis. En cause, une fuite de carburant qui condamne toute chance d’atterrissage sans heurt.
Les détails de l’échec de la mission lunaire
D’après les déclarations de l’entreprise Astrobotic, le fabricant de l’engin, l’issue de cet atterrissage est désormais irrévocable. L’entreprise a confirmé qu’il n’y a « aucune chance » que l’alunisseur parvienne à se poser en toute sécurité sur la surface lunaire. Astrobotic a souligné que malgré cet échec, il reste suffisamment de carburant pour maintenir l’engin en opération comme un vaisseau spatial. Néanmoins, l’épuisement des réserves de carburant est estimé dans environ 40 heures.
Les conséquences de cet échec
Cette tentative d’alunissage avortée met fin aux espoirs de voir se concrétiser le premier atterrissage d’une entreprise privée sur la Lune. L’alunisseur, nommé Peregrine, avait été développé par Astrobotic avec le soutien financier de la Nasa dans le cadre d’un contrat de 108 millions de dollars. La mission avait pour objectif de transporter du matériel scientifique sur la Lune. Cependant, les récents événements ont contraint l’entreprise à un constat d’échec imminent.
Les leçons à tirer de cet échec
Malgré cet revers, Astrobotic a souligné que des données précieuses continuent à être recueillies pour une éventuelle tentative d’alunissage. Cette jeune start-up, basée en Pennsylvanie, reste déterminée à poursuivre son engagement spatial malgré cette déconvenue. Par ailleurs, ce revers soulève également des interrogations sur la fiabilité des lancements spatiaux et la complexité des missions lunaires.
L’impact sur les missions lunaires futures
Ce récent échec met en lumière les défis associés aux missions lunaires soutenues par des agences gouvernementales et des entreprises privées. La Nasa, qui encourage le développement d’une économie lunaire, a vu plusieurs initiatives de sociétés privées échouer ces dernières années. Des entreprises israéliennes et japonaises ont également tenté des missions d’alunissage sans succès. ces échecs soulignent la complexité et les risques inhérents à l’exploration spatiale, en particulier lorsqu’il s’agit d’atteindre la surface lunaire.
Conclusion
En somme, la récente déclaration d’Astrobotic concernant l’impossibilité d’un alunissage en douceur marque un revers significatif pour la mission Lunaire. Cet échec met en évidence les défis techniques et opérationnels auxquels sont confrontées les entreprises spatiales. Il soulève également des questions quant à la nécessité d’approches plus fiables et innovantes pour l’exploration de la Lune.
Source: sudouest
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